Méthode pour consulter les anciens registres d'état civil |
Après avoir cliqué sur le lien suivant : archives en ligne 17
Choisir:
- la commune
- la collection : greffe
- le type de registre : état civil (après 1792), où : registre paroissial
- le type d’actes : naissances, ou mariages, ou décès.
et enfin cliquer sur : RECHERCHER
Ces informations vous sont fournies par Elizabeth Naud, Gémozacaise passionnée de généalogie qui pourra vous fournir de plus amples conseils et informations.
(Contacter la mairie pour obtenir ses coordonnées)
Samedi 18 juillet, au cours de la messe de 18 h 30, une plaque a été bénie en souvenir de Pierre Saulnier, curé prieur de la paroisse de Saint Simon, prêtre réfractaire. Il n’a pas voulu accepter la constitution civile du clergé proposée par le gouvernement révolutionnaire français et il est mort de mauvais traitements et de maladie à l’hôpital de Blaye (Gironde) en 1795.
220 ans plus tard, la paroisse se souvient.
Souvenirs d'une jeune femme juste mariée et mère de deux jeunes enfants pendant l'occupation :
« Les radios fonctionnaient mal, on arrivait à être au courant lorsqu'on se rejoignait pour les travaux des champs, en regroupant les infos de tout le monde, on arrivait à se tenir au courant, souvent avec retard... »
« Il y avait des tickets pour tout (épicerie, viande, lait...), nous, on avait des vaches et de la volaille donc pas de problème pour le lait ou les œufs, par contre la viande était plus rare. Mais chacun se débrouillait pour avoir le minimum en faisant du troc ou marché noir... »
« Les allemands qui passaient par St Simon, avaient leur maison attitrée pour y manger, y dormir. D'ailleurs j'échangeais des œufs avec la propriétaire contre du sucre qui elle, vendait les œufs aux allemands. »
« Pour avoir de la farine, mon mari qui était exempt de service militaire mais réserviste pour intervenir sur les voies ferrées, allait avec une brouette chargée d'un ou deux sacs de blé, jusqu'au moulin vers Cravans pour moudre le grain et rapporter de la farine. »
« Mon mari allait chasser prudemment, il se faisait ses cartouches avec du carton, pour la poudre il faisait un mélange avec du salpêtre et pour les billes de plomb, il me prenait des couvercles ou des fourchettes pour les faire fondre dans la cheminée, une fois fondu il coulait le plomb à travers une passoire pour faire des billes... »
« Pour attraper des grives et des merles, avec une bouteille sans fond enterrée avec un ver au bout, il posait des collets le long des bois pour attraper des lapins... »
« Il y avait des bals clandestins, les allemands qui restaient là, y venaient aussi mais l'ambiance était tendue car ils dansaient follement avec les femmes qui y étaient même devant leurs maris qui avaient du mal à contenir leur jalousie... »
« Lors du bombardement de Royan, toute la nuit on avait l'impression que les murs tremblaient, mon mari a pris les enfants et nous sommes allés nous réfugier dans le pallier... »
« Un soir après souper, à la nuit, on frappa à la porte bien sûr je vais ouvrir et là, j'ai eu un choc ( je m'y revois encore) c'était un allemand en tenue de gradé qui se tenait devant moi. Il s'est mis à parler en allemand que je ne comprenais pas et je restais là comme tétanisée, mon mari est venu et a cru comprendre qu'il cherchait une route et on voyait tout un régiment stationné sur la route principale... »
Une habitante de Saint Simon
CANTINE